Les Sages d’Autrefois, Qui Valaient Bien Ceux-ci
Les Sages d’autrefois, qui valaient bien ceux-ci, Crurent, et c’est un point encor mal éclairci, Lire au ciel les bonheurs ainsi que les désastres, Et que chaque âme était liée à l’un...
Les Sages d’autrefois, qui valaient bien ceux-ci, Crurent, et c’est un point encor mal éclairci, Lire au ciel les bonheurs ainsi que les désastres, Et que chaque âme était liée à l’un...
Tandis que les crachats rouges de la mitraille Sifflent tout le jour par l’infini du ciel bleu ; Qu’écarlates ou verts, près du Roi qui les raille, Croulent les bataillons en masse...
L’Homme pâle, le long des pelouses fleuries, Chemine, en habit noir, et le cigare aux dents : L’Homme pâle repense aux fleurs des Tuileries — Et parfois son œil terne a des regards...
On n’est pas sérieux, quand on a dix-sept ans. — Un beau soir, foin des bocks et de la limonade, Des cafés tapageurs aux lustres éclatants ! — On va sous les tilleuls verts de...
Au gibet noir, manchot aimable, Dansent, dansent les paladins Les maigres paladins du diable, Les squelettes de Saladins. Messire Belzébuth tire par la cravate Ses...
Par les soirs bleus d’été, j’irai dans les sentiers, Picoté par les blés, fouler l’herbe menue : Rêveur, j’en sentirai la fraîcheur à mes pieds. Je laisserai le vent baigner ma tête nue...
Elle était fort déshabillée, Et de grands arbres indiscrets Aux vitres penchaient leur feuillée Malinement, tout près, tout près. Assise sur ma grande chaise, Mi-nue, elle joignait...
Morts de quatre-vingt-douze et de quatre-vingt-treize, Qui, pâles du baiser fort de la liberté, Calmes, sous vos sabots, brisiez le joug qui pèse Sur l’âme et sur le front de...
Comme d’un cercueil vert en fer-blanc, une tête De femme à cheveux bruns fortement pommadés D’une vieille baignoire émerge, lente et bête, Montrant des déficits assez...
Ta poitrine sur ma poitrine, Hein ? nous irions, Ayant de l’air plein la narine, Aux frais rayons Du bon matin bleu qui vous baigne Du vin de jour ?… Quand tout le bois...