Sentiers Où l’Herbe Se Balance…
- Sentiers où l’herbe se balance, Vallons, coteaux, bois chevelus, Pourquoi ce deuil et ce silence ? — Celui qui venait ne vient plus. — Pourquoi personne à ta fenêtre, Et...
- Sentiers où l’herbe se balance, Vallons, coteaux, bois chevelus, Pourquoi ce deuil et ce silence ? — Celui qui venait ne vient plus. — Pourquoi personne à ta fenêtre, Et...
Pour les bannis opiniâtres La France est loin, la tombe est près. Prince, préside aux jeux folâtres, Chasse aux femmes dans les théâtres, Chasse aux chevreuils dans les forêts...
Bien ! pillards, intrigants, fourbes, crétins, puissances ! Attablez-vous en hâte autour des jouissances ! Accourez ! place à tous ! Maîtres, buvez, mangez, car la vie est rapide...
A présent que c’est fait, dans l’avilissement Arrangeons-nous chacun notre compartiment ; Marchons d’un air auguste et fier ; la honte est bue ; Que tout à...
Il est certains bourgeois, prêtres du dieu Boutique, Plus voisins de Chrysès que de Caton d’Utique, Mettant par-dessus tout la rente et le coupon, Qui, voguant à la Bourse...
Lorsque Abd-el-Kader dans sa geôle Vit entrer l’homme aux yeux étroits Que l’histoire appelle — ce drôle, — Et Troplong — Napoléon trois ; — Qu’il vit venir, de sa croisée, Suivi du...
Ciel ! après tes splendeurs qui rayonnaient naguères, Liberté sainte ; après toutes ces grandes guerres, Tourbillon inouï ; Après ce Marengo qui brille sur la carte, Et qui ferait...
Ainsi les plus abjects, les plus vils, les plus minces Vont régner ! ce n’était pas assez des vrais princes Qui de leur sceptre d’or insultent le ciel bleu, Et sont rois et méchants par la...
Un jour, maigre et sentant un royal appétit, Un singe d’une peau de tigre se vêtit. Le tigre avait été méchant ; lui, fut atroce. Il avait endossé le droit d’être féroce. Il se...
Ah ! tu finiras bien par hurler, misérable ! Encor tout haletant de ton crime exécrable, Dans ton triomphe abject, si lugubre et si prompt, Je t’ai saisi. J’ai mis...