L’Hirondelle Au Printemps…
L’hirondelle au printemps cherche les vieilles tours, Débris où n’est plus l’homme, où la vie est toujours ; La fauvette en avril cherche, ô ma bien-aimée, La forêt sombre et fraîche et...
L’hirondelle au printemps cherche les vieilles tours, Débris où n’est plus l’homme, où la vie est toujours ; La fauvette en avril cherche, ô ma bien-aimée, La forêt sombre et fraîche et...
Elle disait : C’est vrai, j’ai tort de vouloir mieux ; Les heures sont ainsi très doucement passées ; Vous êtes là ; mes yeux ne quittent pas vos yeux Où je regarde aller et venir vos...
Si les liens des cœurs ne sont pas des mensonges, Oh ! dites, vous devez avoir eu de doux songes, Je n’ai fait que rêver de vous toute la nuit. Et nous nous aimions tant...
Viens ! — une flûte invisible Soupire dans les vergers. — La chanson la plus paisible Est la chanson des bergers. Le vent ride, sous l’yeuse, Le sombre miroir des eaux. — La...
Nous errions, elle et moi, dans les monts de Sicile. Elle est fière pour tous et pour moi seul docile. Les cieux et nos pensers rayonnaient à la fois. Oh ! comme aux lieux déserts...
Les femmes sont sur la terre Pour tout idéaliser ; L’univers est un mystère Que commente leur baiser. C’est l’amour qui pour ceinture A l’onde et le firmament, Et dont toute...
Mon bras pressait ta taille frêle Et souple comme le roseau ; Ton sein palpitait comme l’aile D’un jeune oiseau. Longtemps muets, nous contemplâmes Le ciel où s’éteignait...
Oh ! Quand donc aurez-vous fini, petits oiseaux, De jaser au milieu des branches et des eaux, Que nous nous expliquions et que je vous querelle ! Rouge-gorge, verdier...
Tu peux, comme il te plaît, me faire jeune ou vieux. Comme le soleil fait serein ou pluvieux L’azur dont il est l’âme et que sa clarté dore, Tu peux m’emplir de brume ou m’inonder...
Combien faut-il de fois secouer mes grelots Et baiser ton front bas, morne caricature ? Pour piquer dans le but, mystique quadrature, Combien, ô mon carquois, perdre...