Ophélie
Sur l’onde calme et noire où dorment les étoiles, La blanche Ophélia flotte comme un grand lys, Flotte très lentement, couchée en ses longs voiles… — On entend dans les...
Sur l’onde calme et noire où dorment les étoiles, La blanche Ophélia flotte comme un grand lys, Flotte très lentement, couchée en ses longs voiles… — On entend dans les...
— Passant, qu’es-tu ? je te connais. Mais, étant spectre, ombre et nuage, Tu n’as plus de sexe ni d’âge. — Je suis ta mère, et je venais ! — Et toi dont l’aile hésite et brille, Dont l’œil...
Les Sages d’autrefois, qui valaient bien ceux-ci, Crurent, et c’est un point encor mal éclairci, Lire au ciel les bonheurs ainsi que les désastres, Et que chaque âme était liée à l’un...
Oh ! par nos vils plaisirs, nos appétits, nos fanges, Que de fois nous devons vous attrister, archanges ! C’est vraiment une chose amère de songer Qu’en ce...
Tandis que les crachats rouges de la mitraille Sifflent tout le jour par l’infini du ciel bleu ; Qu’écarlates ou verts, près du Roi qui les raille, Croulent les bataillons en masse...
L’Océan resplendit sous sa vaste nuée. L’onde, de son combat sans fin exténuée, S’assoupit, et, laissant l’écueil se reposer, Fait de toute la rive un immense baiser. On dirait...
L’Homme pâle, le long des pelouses fleuries, Chemine, en habit noir, et le cigare aux dents : L’Homme pâle repense aux fleurs des Tuileries — Et parfois son œil terne a des regards...
Les étoiles, points d’or, percent les branches noires ; Le flot huileux et lourd décompose ses moires Sur l’océan blêmi ; Les nuages ont l’air d’oiseaux prenant la fuite ; Par...
On n’est pas sérieux, quand on a dix-sept ans. — Un beau soir, foin des bocks et de la limonade, Des cafés tapageurs aux lustres éclatants ! — On va sous les tilleuls verts de...
Quoi donc ! la vôtre aussi ! la vôtre suit la mienne ! Ô mère au cœur profond, mère, vous avez beau Laisser la porte ouverte afin qu’elle revienne, Cette pierre là-bas dans...