Chant De Guerre Parisien
Le Printemps est évident, car Du cœur des Propriétés vertes Le vol de Thiers et de Picard Tient ses splendeurs grandes ouvertes. Ô mai ! Quels délirants cul-nus ! Sèvres...
Le Printemps est évident, car Du cœur des Propriétés vertes Le vol de Thiers et de Picard Tient ses splendeurs grandes ouvertes. Ô mai ! Quels délirants cul-nus ! Sèvres...
Quand il eut terminé, quand les soleils épars, Éblouis, du chaos montant de toutes parts, Se furent tous rangés à leur place profonde, Il sentit le besoin de se nommer au...
La nuit. La pluie. Un ciel blafard que déchiquette De flèches et de tours à jour la silhouette D’une ville gothique éteinte au lointain gris. La plaine. Un gibet plein de pendus rabougris...
Entends comme brame près des acacias en avril la rame viride du pois ! Dans sa vapeur nette, vers Phœbé ! tu vois s’agiter la tête de saints d’autrefois… Loin des claires...
J’ai perdu mon père et ma mère, Mon premier né, bien jeune, hélas ! Et pour moi la nature entière Sonne le glas. Je dormais entre mes deux frères ; Enfants, nous étions trois...
L’Océan sonore Palpite sous l’œil De la lune en deuil Et palpite encore, Tandis qu’un éclair Brutal et sinistre Fend le ciel de bistre D’un long zigzag clair, Et que chaque lame, En...
Je m’en allais, les poings dans mes poches crevées ; Mon paletot aussi devenait idéal ; J’allais sous le ciel, Muse ! et j’étais ton féal ; Oh ! là là ! que d’amours splendides j’ai rêvées...
Pourquoi donc faites-vous des prêtres Quand vous en avez parmi vous ? Les esprits conducteurs des êtres Portent un signe sombre et doux. Nous naissons tous ce que...
J’ai vu passer dans mon rêve — Tel l’ouragan sur la grève, D’une main tenant un glaive Et de l’autre un sablier, Ce cavalier Des ballades d’Allemagne Qu’à travers ville et...
C’est un large buffet sculpté ; le chêne sombre, Très vieux, a pris cet air si bon des vieilles gens ; Le buffet est ouvert, et verse dans son ombre Comme un flot de vin vieux, des...