Les Deux Amis
Deux vrais amis vivaient au Monomotapa : L’un ne possédait rien qui n’appartînt à l’autre : Les amis de ce pays-là Valent bien dit-on ceux du nôtre. Une nuit que chacun...
Deux vrais amis vivaient au Monomotapa : L’un ne possédait rien qui n’appartînt à l’autre : Les amis de ce pays-là Valent bien dit-on ceux du nôtre. Une nuit que chacun...
Que le sort, quel qu’il soit, vous trouve toujours grande ! Que demain soit doux comme hier ! Qu’en vous, ô ma beauté, jamais ne se répande Le découragement amer...
Grâce aux Filles de mémoire, J’ai chanté des animaux : Peut-être d’autres Héros M’auraient acquis moins de gloire. Le Loup en langue des Dieux Parle au Chien dans mes...
I’Excvserois volontiers en nostre peuple, de n’avoir autre patron et regle de perfection que ses propres meurs et usances : car c’est un commun vice, non du vulgaire...
Tout revit, ma bien-aimée ! Le ciel gris perd sa pâleur ; Quand la terre est embaumée, Le cœur de l’homme est meilleur. En haut, d’où l’amour ruisselle, En bas, où meurt la...
QUe j’ai toujours haï les pensers du vulgaire ! Qu’il me semble profane, injuste, et téméraire ; Mettant de faux milieux entre la chose et lui, Et mesurant par soi ce qu’il voit en...
Aimable fille d’une mère À qui seule aujourd’hui mille cœurs font la cour, Sans ceux que l’amitié rend soigneux de vous plaire, Et quelques-uns encor que vous garde l’amour. Je...
DAns une ménagerie De volatiles remplie Vivaient le Cygne et l’Oison : Celui-là destiné pour les regards du Maître, Celui-ci pour son goût ; l’un qui se piquait d’être Commensal du...
ME voicy devenu Grammairien, moy qui n’apprins jamais langue que par routine, et qui ne sçay encore que c’est d’adjectif, conjunctif et d’ablatif : il me semble avoir ouy dire que les...
Aimons toujours ! aimons encore ! Quand l’amour s’en va, l’espoir fuit. L’amour, c’est le cri de l’aurore, L’amour, c’est l’hymne de la nuit. Ce que le flot dit aux rivages, Ce que le...